MONFLANQUIN
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    Bastides Alphonsines au XIII° siècle
     
    dans le
     
    Haut Agenais
     
     
     
    L'une des caractéristiques la plus évidente dans le Haut Agenais du XIII° siècle est sans conteste l'apparition  à partir de 1252 du mouvement des bastides et son importance quantitative, qualitative. La carte de cette partie Nord de l'Agenais par delà le Lot va s'en trouver durablement transformée. 
     
    Un mouvement d'une telle ampleur implique que des conditions favorables soient réunies sur le plan démographique, technique et politique qu'il reste à déterminer.
     
    Pour ce faire il paraît nécessaire de prendre en considération l'ensemble des conditions générales dans lesquelles s'insèrent le mouvement des bastides en question :
     
            -          Le cadre religieux où d'une part les abbayes jouent un si grand rôle depuis plus d'un siècle déjà et où d'autre part l'organisation diocésaine avec ses paroisses se structure.
     
            -          Le cadre féodal assez flou dans cet espace qui mériterait le qualificatif de "marche" tant il se trouve éloigné et quasiment isolé.
     
            -          Le mouvement démographique assez puissant pour alimenter les flux humains qui partent en croisades en Orient, qui se lancent dans la reconquista en Espagne et qui partent en   pèlerinage vers St Jacques de Compostelle.
     
    Après quoi il est indispensable d'essayer de déterminer quels sont les points communs ou les différences entre Monflanquin, Castillonnès, Villeneuve sur Lot, Villeréal…. Castelnau de Grattecambe et St Pastour  voisines de Cancon ? Quelles sont les fonctions que l'on peut attribuer à ces petites villes?
     
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    Cadre féodal vers1250 
               
    A l'orée du XIII° siècle, l'événement important pour la région est sans conteste l'attribution de l'Agenais par Aliénor d'Aquitaine à Jeanne, la sœur de Richard Cœur de Lion, lors de son mariage avec Guillaume VI comte de Toulouse en 1196.
     
    Ainsi, pour de longues années, le centre de décision passe de Bordeaux à Toulouse. Encore faut-il relativiser le poids de Toulouse dans la mesure où l'autorité des Ducs paraît lointaine en ces terres de " marche" du Duché, comme cela l'avait été précédemment avec Bordeaux. En effet un grand nombre de barons et de petits seigneurs profitent de l'éloignement et savent se rendre indépendants, du moins largement autonomes, par rapport aux "grands" (h).
       
    Cela explique certainement en partie que l'Agenais apparaît comme couvert de forteresses plus ou moins importantes [Assertion à tempérer en ce qui concerne le Haut Agenais]. L'absence de "tenants en chef", le régime successoral qui entraîne le partage des fiefs, y compris les donjons, les logis  et les murailles, entre de multiples coseigneurs, la coutume qui donne à tous les hommes libres la possibilité de s'enclore sans en référer à personne sont autant d'arguments qui viennent étayer l'hypothèse d'une origine spontanée. Ils tendent également à prouver que la faiblesse du pouvoir comtal a laissé subsister une société qui échappe en partie à son autorité.(g)
               
    En termes militaires, chaque "serre" et chaque " pech", bien entouré de hautes corniches calcaires, est apte à une construction de défense. Cependant de telles forteresses, système parasitaire par excellence sur le plan économique, répondent surtout au désir de contrôler les voies de communications essentielles que sont alors les voies d'eau : Casseneuil, Penne, Fumel … Les grands chemins, souvent héritiers des voies romaines, sont également attractifs; ainsi la route d'Agen à Périgueux parvient à la vallée du Lot sous le site fortifié de Pujols, qui domine au Sud l'emplacement de Eysse, puis en direction du Nord passe sous la surveillance du château de Cancon et, plus loin vers le Drot, celui de Castillon.
               
    Par contre les zones naturellement infertiles, ou sans voies de communication à soumettre à droit de péage, se trouvent être les moins riches en forteresses. Sur un territoire mesurant 40 km du Nord au Sud, il n'y a d'autres châteaux attestés au début du XIII° que Biron et Gavaudun.     
               
    Au total, le Haut Agenais dispose d'une dizaine de points forts sur les cent dix répertoriés en Agenais dans les premières années du XIII° siècle.
     
    A cela s'ajoutent des maisons fortes, rectangulaires, avec étage habitable, mal flanquées par deux petites tours; simples résidences seigneuriales où le maître et ses revenus (bétails, récoltes) se trouvent à l'abri d'un coup de main. Le château de Guilhem-Raymond de Pins à Calviac devait être construit sur ce modèle, tout comme Paulhiac et peut-être déjà Montaut, La Barthe, Montfavés, Monségur, Roquefère…..
     
    Cadre religieux vers 1250
      
    La reconstitution d'une église diocésaine en Gascogne est un des effets de la réforme grégorienne, tout autant que de la dislocation du duché et de sa fragmentation politique; elle semble acquise vers 1060. Une nouvelle carte paroissiale s'établit accompagnant les changements notables de l'implantation de l'habitat.
     
    Les églises de paroisses qui jalonnent la campagne du Haut Agenais encore aujourd'hui sont les héritières de cette répartition de l'espace, quand elles n'ont pas conservé en plus les traces du style roman d'origine.
     
    Dès le XI° siècle également le sol du Haut Agenais voit se multiplier abbayes et prieurés. Des prieurés dont les revenus sont destinés soit aux abbayes du Haut Agenais même soit à des abbayes extérieures à cette région. Ce mouvement est une des autres conséquences de la réforme grégorienne; mouvement qui créera d'ailleurs des tensions vives avec les évêques responsables du mouvement diocésain et bénéficiaires des églises paroissiales. 
     
    Les abbayes ne sont donc pas absentes :  représentant les bénédictins de Cluny l'abbaye d'Eysses à partir de 1067 sur les bords du Lot  et  pour les cisterciens l' abbaye de Gondon entre Lot et Dordogne
     
    Les prieurés sont plus largement répandus à travers le territoire concerné, parmi lesquels un prieuré de femmes à St Amans de Scandaillac, au bénéfice de Font-Gaufier.
     
    Les bénédictins de Cluny installés à d'Eysses implanteront rapidement leurs prieurés  ou   "granges"   à    St Sernin de Labarthe  et  St André  de   Monflanquin ….. Les bénédictins de Cluny installés à  Moissac s'établiront à St Pierre de Laussou (b)…… Les bénédictins de Sarlat seront présents avec leurs prieurés à St Martin de Génibrède,  de St Sardos  à Laurenque, de Notre Dame à Envals,  de St Martin à Calviac….
    Les bénédictins d'Aurillac installeront leurs prieurés de St Géraud au Lédat et  à Monsempron; celui  de St Pierre à Montaut.... Les bénédictins de la Grande Sauve s'implanteront à S' Sylvestre.... Les bénédictins de Ste Croix de Bordeaux seront à St Jean de Montauriol..... Les bénédictins de St Cybard d'Angoulême s'établiront à St Germain deTayrac.... Les bénédictins de Catus se trouveront à Notre-Dame de Corconac
     
    Soit un total dans le Haut Agenais de deux abbayes, l'une aux bénédictins de Cluny et l'autre aux cisterciens, plus  quinze prieurés dont un de femmes et quatorze de bénédictins .
     
    Le peuplement vers 1250
     
    Cette implantation de châteaux et progressivement d'églises se fait dans un paysage où domine la forêt à laquelle l'homme s'attaque pour récupérer des terres arables. Dans ce Haut Agenais, où les plaques de forêt dominent, aucune ville n'existe ni sur le Lot ni au Nord du Lot. C'est un territoire à mettre en valeur.
     
    Or dès l'an mille, tous les indices révèlent à travers toute l'Europe un vigoureux essor de peuplement qui se prolonge, tout comme l'amélioration matérielle et économique pendant des décennies au point de doubler bientôt la population. Si on trouve là l'occasion de lancer les croisades en orient et en même temps la reconquista en Espagne on y trouve aussi les moyens d'occuper et de mettre en valeur l'espace du royaume (de). Le Haut Agenais ne reste pas étranger à ce mouvement d'ensemble.
     
    La toponymie met en évidence les gains de terres par le défrichement. Les lieux dits "artigues" ou "lartigues" correspondent la plupart du temps à l'extension en cours dès le XI°, tout au long du XII° et du XIII° siècles.
     
    Si cette vague de défrichements est le fait de paysans pionniers, par contre les "granges" et les "sauvetés" - ces petits villages d'hôtes de création préméditée par les abbayes et les évêques - manifestent de la part de l'église une volonté d'accompagnement du mouvement. La Sauvetat sur Lède en est un exemple.(o1)
     
    A la même époque, les châteaux,  modestes ou plus importants, donnent parfois naissance à de petites agglomérations. Ce sont ces nouveaux villages, spontanés ou parfois planifiés par les seigneurs concernés, qui forment l'ensemble des "castrum" puis des "castelnau". Au XIII° siècle il n'y a plus de différence entre castelnau et bastide comme l'atteste par exemple Castelnaud de Grattecambe.
               
    L'outillage s'améliore, le bois reculant devant le métal, les forgerons ruraux façonnant les outils champêtres (du). L'araire peut être doté d'un tranchant ferré tandis que le joug et le collier permettent de tirer meilleur parti du cheval ou du bœuf.
              
    Les travaux de défrichement, les labours progressivement portent leurs fruits et l'œuvre entreprise par les paysans commence  à bouleverser de façon définitive la structure et la dynamique des écosystèmes dès lors remplacés par l'agrosystème occidental. En même temps se profilent les chemins qui parcourent la campagne encore de nos jours. Cependant c'est plus à l'effort humain qu'aux progrès de l'équipement qu'est dû le surcroît de production qui sou tend l'accroissement de population.
     
    Le XIII° siècle c'est  à la fois plus d'espaces, plus de bras, plus d'efforts et une attitude mentale nouvelle face au fatalisme à long terme. La croisade contre les cathares puis l'urbanisation du Haut Agenais se situent dans ce contexte  de rupture.
     
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    Ecrasement des cathares et  les capétiens en Occitanie
                 
    Au milieu du XII° siècle, le Haut Agenais est touché par la pensée de pierre de Bruis puis de son disciple henry de Lausanne. La contrée de Gontaud et de Gavaudun est particulièrement touchée, au point que l'évêque d'Agen fait appel aux religieux de la Sainte-Sauve pour répondre aux arguments des "Henriciens", appelés aussi les "manichéens". Malgré tout les Henriciens deviennent si nombreux que Bossuet les appellera plus tard  "les Agenais". (mt)
     
    En 1160, Jean d'Assida, évêque de Périgueux, décide de les déloger et de les détruire avec l'aide d'une petite armée dont il prend le commandement. Il prend la forteresse de Gavaudun et la rase pratiquement. Un poète a chanté ce fait d'armes : "L'éloge de jean doit tous les ans être célébré… puisqu'il a renversé de son rocher Gavaudun… et après le rendit inhabitable."
     
    Fait d'arme qui ne résout rien car cette doctrine, hérétique aux yeux de l'Eglise, se confond bientôt avec celle des "Albigeois" ou "Cathares" dont le nombre se multiplie. En effet ces cathares progressent en nombre à la faveur des désordres et des scandales qui se sont glissés dans le clergé et dans les classes dirigeantes, grâce à la vie austère des " parfaits". Au point qu'ils   s'organisent en diocèse avec un évêque et des diacres à Agen.
     
    A Agen, justement ,où l'évêque catholique Arnaud de Rovinha se montre l'un des plus irréductibles adversaires de Raymond VI de Toulouse jugé trop favorable aux cathares.
     
    En 1212, c'est sur les instances que Simon de Montfort, à la tête des croisés, se décide à tenter la conquête de l'Agenais. La forteresse de Penne est durement châtiée pour avoir résisté de juin à août (ga). C'est ensuite au tour du château de Biron où la répression est tout aussi impitoyable.
     
    En 1214, nouvelle campagne pour écraser le soulèvement de l'Agenais : au mois d'août le sac de Casseneuil, au confluent de la Lède et du Lot, en est un des épisode les plus marquants.
               
    En 1218, à la mort de Simon de Montfort, son fils Amaury de Montfort ne peut s'opposer au comte de Toulouse qui  reprend militairement le contrôle de l'Agenais. Mais en 1224 Amaury, ainsi dépossédé, cède ses droits au roi de France Louis VIII.
               
    En 1229, le premier traité de Paris règle la question des domaines du comte de Toulouse : Raymond VII conserve l'Agenais mais sous la suzeraineté du roi de France…. La fille de Raymond, Jeanne épouse
     
    Alphonse de Poitiers, le frère de Louis IX, et s'il n'a pas d'enfants de cette union les domaines du comte de Toulouse reviennent à la couronne de France. Le temps des Bastides Alphonsines du Haut Agenais est venu.

     

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    Cancon bourg seigneurial des Madaillan, "Bastidé"
     
     Le premier seigneur de Cancon dont l'histoire retienne le nom, Pons-Amanieu de Madaillan, lequel est mentionné en 1218 en tant qu'adversaire des Montfort allié des Capétiens. En effet le 8 octobre 1218 Amaury de Montfort, de passage à Gontaud, donne le commandement du château de Montastruc à Etienne Ferriol qui "sous le serment d'hommage a promis que dans ledit château il ne recevrait ni Pons-Amanieu de Madaillan ni aucun autre de nos ennemis".
     
    Par contre quelques années plus tard on retrouve un Pons-Amanieu, seigneur de Cancon et Monviel, comme signataire de l'acte du 7 avril 1243 à Castelsarrasin où vingt deux barons châtelains et chevaliers prêtent serment au roi de France. L'usage des prénoms dans les familles ne permet pas de dire si c'est le même ou son héritier.
     
    Massip donne un tableau assez sombre de la région en ces années de milieu de siècle. "Le pays était toujours désolé par des soldats sans solde, des routiers à qui la fin de la guerre entre laissait des loisirs. Cantonnés dans les épaisses forêts des marches de l'Agenais particulièrement vers Lougratte, Montauriol, les rives du Dropt, la Sauvetat sur Lède et Cailladelle, ils en sortaient de temps en temps pour se ravitailler et dévaster villages, églises et maisons nobles." (m)
     
    Amanieu de Madaillan,   seigneur de Cancon vers 1250, " éprouve le besoin d'agrandir son château. Il restaure en particulier le donjon à l'extrême pointe Nord. Massip affirme qu'il y eut des remparts qui faisaient de cet ensemble une forteresse presque imprenable, un puissant repaire féodal.(Massip avance dans son ouvrage de nombreuses affirmations sans références précises. Donc le tout est à prendre pour le moins avec prudence)
     
    En 1271, quand Philippe III le Hardi conserve illégalement l'Agenais, Amanieu de Madaillan seigneur de Cancon prête serment au roi de France en compagnie de tous les barons et chevaliers de la région. Et de la même façon, en 1279, il est présent quand il s'agit de prêter à nouveau serment;  mais cette fois au roi d'Angleterre qui vient de récupérer l'Agenais conformément au traité de Paris.
     
    En même temps,  les premiers éléments du bourg seigneurial se mettent en place; mouvement que Amanieu de Madaillan a bien pu favoriser pour retenir ses propres serfs en réponse à l'attraction des nouvelles bastides environnantes; surtout très directement St Pastour  et Castelnau de Gratecambe. Tout le terrain compris entre le château et l'église est donc consacré à l'extension d'un bourg dont le plan rappelle le tracé des bastides : deux rues parallèles menant à une place carrée, l'église sur le côté….. Peut on pour autant classer Cancon dans la liste des bastides comme le font certains auteurs ? le problème est posé.(la)
               
    Monflanquin : cession (de Guilhem R. de Pins)
     
    En 1249, Alphonse de Poitiers est en Terre Sainte d'où il revient dès le mois d'août 1250. Il entreprend, alors, en compagnie de son épouse Jeanne de Toulouse un long voyage dans le royaume; il atteint Toulouse fin mai 1251, Agen le 4 juin, Penne le 8, Lauzerte le 12, Montauban le 14…. il ne reviendra plus en Agenais. Son intérêt pour le Haut Agenais, malgré cette absence, se manifeste cependant par l'implantation de bastides dont celle de Monflanquin.
     
    En juin 1252, en effet, Guilhem Raymond des Pins, la famille des Caumont. et les coseigneurs de Calviac signent un acte de *cession  (Cession dont l'hypothèse repose sur le texte archivé à Londres et repris par Gouron. Texte souvent mentionné jamais publié jusqu'ici. (go)) à Alphonse de Poitiers de la montagne appelée dans les textes "Mons Flanquinus». La cession diffère du paréage en écartant de la gestion et des revenus de la future bastide tout autre personnage que l'acquéreur.
               
    En Juin 1256, à Vincennes, est signée, par le Sénéchal Guillaume de Bagnols au nom d' Alphonse de Poitiers, la Charte des Coutumes de Monflanquin et de Monclar riche de 37 Articles, dont on peut faire l'une des références des Chartes à venir dans l'Agenais. Certainement parce qu'elle respecte les Ordonnances de 1253 -1254 décidées par Louis IX et Alphonse de Poitiers lui-même. Le rôle du bayle, fonction affermée chaque année, et le mode de nomination des jurats, sur une liste préalablement proposée par la population, y sont particulièrement précisés avec une obligation d'être catholique…. Les droits et devoirs de chacun sont annoncés. La grille des amendes est riche de détails pour une masse d'infractions.
               
    L'une des caractéristiques de la baylie de Monflanquin est sa taille somme toute conséquente avec en 1256 ses quarante et une paroisses, dont cinq prélevées initialement sur le territoire de Penne. En 1269 par contre cinq paroisses lui seront enlevées au profit de Villeréal que le Sénéchal d'Alphonse de Poitiers met en place. Ces transferts de paroisses expliquent certains litiges et des tensions, pendant  les premières années, entre les baylies concernées.(o3)
     
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    Au centre de cette baylie, Monflanquin bastide de hauteur perchée sur une colline, un " pech", inclinée vers le Sud-Ouest à partir d'un à pic important au Nord; le tout domine largement la campagne environnante. Dans un souci plus théorique que pratique la bastide présente un plan orthogonal un plan orthogonal à deux axes dont le traceur Pons Maynard reprendra le schéma dans les autres bastides où il sera invité à exercer ses talents : place centrale du marché avec une halle, rues qui se recoupent à angle droit en délimitant des îlots, église dans un de ces îlots proche de la place par laquelle passe à l'époque le chemin, qui deviendra route, de Villeneuve à Villeréal. (Cession dont l'hypothèse repose sur le texte archivé à Londres et repris par Gouron. Texte souvent mentionné jamais publié jusqu'ici. (go)) à Alphonse de Poitiers de la montagne appelée dans les textes "Mons Flanquinus». La cession diffère du paréage en écartant de la gestion et des revenus de la future bastide tout autre personnage que l'acquéreur.
               
    En Juin 1256, à Vincennes, est signée, par le Sénéchal Guillaume de Bagnols au nom d' Alphonse de Poitiers, la Charte des Coutumes de Monflanquin et de Monclar riche de 37 Articles, dont on peut faire l'une des références des Chartes à venir dans l'Agenais. Certainement parce qu'elle respecte les Ordonnances de 1253 -1254 décidées par Louis IX et Alphonse de Poitiers lui-même. Le rôle du bayle, fonction affermée chaque année, et le mode de nomination des jurats, sur une liste préalablement proposée par la population, y sont particulièrement précisés avec une obligation d'être catholique…. Les droits et devoirs de chacun sont annoncés. La grille des amendes est riche de détails pour une masse d'infractions.
               
    L'une des caractéristiques de la baylie de Monflanquin est sa taille somme toute conséquente avec en 1256 ses quarante et une paroisses, dont cinq prélevées initialement sur le territoire de Penne. En 1269 par contre cinq paroisses lui seront enlevées au profit de Villeréal que le Sénéchal d'Alphonse de Poitiers met en place. Ces transferts de paroisses expliquent certains litiges et des tensions, pendant  les premières années, entre les baylies concernées.(o3)
     
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    Au centre de cette baylie, Monflanquin bastide de hauteur perchée sur une colline, un " pech", inclinée vers le Sud-Ouest à partir d'un à pic important au Nord; le tout domine largement la campagne environnante. Dans un souci plus théorique que pratique la bastide présente un plan orthogonal un plan orthogonal à deux axes dont le traceur Pons Maynard reprendra le schéma dans les autres bastides où il sera invité à exercer ses talents : place centrale du marché avec une halle, rues qui se recoupent à angle droit en délimitant des îlots, église dans un de ces îlots proche de la place par laquelle passe à l'époque le chemin, qui deviendra route, de Villeneuve à Villeréal. Au centre de cette baylie, Monflanquin bastide de hauteur perchée sur une colline, un " pech", inclinée vers le Sud-Ouest à partir d'un à pic important au Nord; le tout domine largement la campagne environnante. Dans un souci plus théorique que pratique la bastide présente un plan orthogonal  à deux axes dont le traceur Pons Maynard reprendra le schéma dans les autres bastides où il sera invité à exercer ses talents : place centrale du marché avec une halle, rues qui se recoupent à angle droit en délimitant des îlots, église dans un de ces îlots proche de la place par laquelle passe à l'époque le chemin, qui deviendra route, de Villeneuve à Villeréal.
     
    Villeréal : Paréage (abbé d'Aurillac et Gaston de Biron)
     
     Le 30 novembre 1267, Gaston de Gontaud seigneur de Biron concède à Alphonse de Poitiers un terrain dans sa forêt de Montlabour pour y construire une Bastide sous la condition d'un droit de péage ; droit de péage qui s'éteindra plus tard par un autre acte de 1492 au moyen d'un droit de justice que le roi Charles VIII accordera à Pons de Gontaud pour une terre mouvante de la baronnie de Biron.(bn) L'abbaye d'Aurillac est associée à ce paréage de 1267. (la)
     
    En mars 1269, Alphonse de Poitiers signe des lettres patentes, ratifiées par sa femme Jeanne de Toulouse. Tout en confirmant la formation antérieure du district de Monflanquin, le comte de Toulouse précise " en avoir détaché les paroisses de Montaut [ et de Bournel son annexe], Dévillac, Estrades et St Etienne de Leventes que nous voulons mettre dans l'honneur de la bastide de Villeréal" c'est à dire le territoire de Villeréal. Ce qui pourrait signifier que la construction de la Bastide a été assez rapidement menée pour que les limites de sa juridiction soient révisée rapidement à la hausse avec ce complément de 6.000 hectares. (bn)
     
    Edifiée à quelques pas des limites du diocèse de Périgueux Villeréal y possède environ 8.000 hectares dont le centre est appelé Montréal, confondu par les historiens du XIX° siècle avec Villeréal. Montréal autrement dit Royaumont, devenu dans le langage courant  Le Rayet, est aujourd'hui une petite commune sise à quatre kilomètres de Villeréal, en amont sur la rive droite du Drot.
     
    Benaben avance l'hypothèse qu'en donnant à Villeréal cette portion de territoire enlevée à Monflanquin le comte lui accorda également en 1269 sa charte des coutumes, comme il l'a fait à Castelsagrat en mai 1269 et à Eymet en juin 1270. Il en subsiste en effet une trace dans l'article n°35 de la coutume donné par Edouard I° en mai 1289 et dans le supplément, article 5, de cette même coutume.         
     
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    Le plan orthogonal de la Bastide est caractéristique du schéma qui prévaut dans le type aquitain dont Monflanquin est exemplaire. La place centrale dispose d'une halle dont le bas sert aux commerçants lors des jours de foire ou de marché et le premier étage de salle de réunion à la jurade. Les rues charretières s'y croisent à angle droit tandis que l'ensemble des rues sont perpendiculaires les unes par rapport aux autres, délimitant des îlots. Un réseau secondaire de rues complète ce système classique. L'église, en retrait par rapport à la place de façon classique, est cependant accompagnée de parcelles dessinant l'amorce d'un cercle ; ce qui fait penser à un village installé là avant la construction de la Bastide. (la)
     
     
    Castillonnès : Paréage (abbé de  Cadouin et famille de Mons)
       
    Le mardi 10 septembre 1259 se réunissent une dizaine de personnes, probablement dans le château de Castillon, pour la signature de l'acte de paréage (paréage : contrat fixant un partage entre seigneurs signataires, des revenus et droits de la bastide),   acte fondateur de la bastide de Castillonnès.(h)
     
    ¤  Assistent à la signature de l'acte de paréage :
     
            1-     les représentants de Alphonse de Poitiers : Guillaume de Bagnols sénéchal de l'Agenais, Gautier de Rampous, bayle de Monflanquin, présent à la transaction comme étant le plus proche représentant local de l'autorité comtale depuis la charte monflanquinoise de 1256, Ponce Maynard notaire d'Agen et arpenteur traceur comme il l'a déjà été à Monflanquin.
     
            2-     Les copropriétaires du terrain, donateurs : Hélie chef de la communauté cistercienne de Cadouin en possession des deux tiers des terres - les frères Bertrand et Arnaud de Mons coseigneurs du tiers restant.
     
          3-     Les témoins, probablement hobereaux de la région.
     
     
    ¤ Les motifs de l'acte de paréage sont clairs :
     
            - Il s'agit d'abord d' une mesure de police destinée à rétablir l'ordre dans une zone d'insécurité (où les cathares en fuite ne sont jouent certainement un rôle), une terre bien peu revendiquée aux confins boisés de l'Agenais et du Périgord, les limites des grands fiefs restant toujours incertaines. Ainsi l'abbaye de Cadouin et les frères de Mons vont pouvoir tranquillement encaisser leurs rentes sur des terres jusque là ravagées par le banditisme.
     
            - Il s'agit ensuite, comme pour les fondations antérieures de Monflanquin et Monclar de renforcer la main-mise d'Alphonse de Poitiers sur un Agenais dont il ne souhaite pas le retour à la couronne d'Angleterre.
     
            - Il s'agit enfin d'assurer des ressources fiscales d'un prince débiteur de ses banquiers parisiens et à court d'argent.

     

    La charte des coutumes aurait été accordée en août 1266, selon Bouyssy, soit sept ans après l'établissement de l'acte de paréage…. Détruite lors d'un incendie en novembre 1272 les habitants en réclament une autre semblable à celle de Monflanquin. Ce qui devient effectif puisqu'elle en reprend les 37 articles.(o2)

     

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    Le plan de la bastide est déterminé par le contour du pech calcaire à l'extrémité Nord duquel les deux rues charretières, partant de la place, se rejoignent là où se dressait le château de la Mouthe. Cet éperon rocheux plus large vers le Sud présente par contre trois rues presque parallèles quoique deux d'entre elles convergent vers la place…. Comme à Monflanquin la propriété du sol des cornières était attachée à celui des maisons construites en arrière et au-dessus, mais avec droit de passage au profit du public.
               
     
    Villeneuve / Lot : Paréage (abbé d' Eysses et seigneur de Pujols)            
     
     Lors de son unique passage en Agenais, courant juin 1251, Alphonse de Poitiers, venant d'Agen pour se rendre à Penne, prend acte de l'importance des terres que possède  Eysses sur le passage de l'axe Agen-Périgueux par le Lot. Par voie de conséquence son Sénéchal pour l'Agenais, Philippe de Villefavreuse, est chargé de traiter avec l'abbaye de Eysses un paréage aux portes du Haut Agenais.
     
    Le 10 avril 1253, l'acte de paréage pour la rive droite  est signé par l'abbé d'Eysses, Bernard de Jourdain ; sont mentionnés : comme cosignataire Etienne Réliac prieur de Monflanquin et comme géomètre Pons de Maynard. L'abbaye  cède le lieu de Gajac sur la rive droite du Lot, lieu d'autant plus intéressant qu'il gère le bac sur le fleuve (la) et que le castrum de Pujols a été détruit pour crime d'hérésie et que " ses habitants errent dans les environs" comme l'écrit Philippe de Villefavreuse en transmettant pour accord cette proposition.(cm) (l'acte de paréage de Villeneuve sur Lot donne lieu à des  approches différentes selon les historiens et doit donc être pris avec prudence en ce qui concerne les dates)
     
    Le 27 juin 1263, l'abbé d'Eysses propose de céder le village d' Albrespic sur la rive gauche, légèrement en aval par rapport au premier terrain sur la rive droite..
     
    Le 21 avril 1264 l'acte de paréage pour la rive gauche est conclu par le Sénéchal avec l'abbé d'Eysses et les seigneurs de Pujols.. Les historiens s'interrogent sur les raisons de cette opération en deux temps. L'hypothèse d'un empiètement de l'abbaye d'Eysses sur le "détroit" de Pujols a été avancé ; le Sénéchal mal assuré des droits de l'abbaye aurait alors reculé sur le premier projet sans les seigneurs de Pujols. (bt)
     
    La construction de la bastide est apparemment un succès si l'on en juge par la plainte déposée en 1267 par les seigneurs de la paroisse voisine de Savignac dont les bois sont dévastés par les nouveaux habitants. Dans cette bastide de rivière, placée au point de traversée du Lot par l'ancienne route romaine d'Agen à Périgueux et répartie sur les deux rives, la réalisation d'un pont au lieu et place d'un bac devient évidemment crucial. Ce n'est qu'en 1282 que le projet de ce pont est lancé sous l'autorité du Sénéchal Jean de Grailly mais, fait rare à l'époque, il est entrepris aussitôt pour être terminé dès 1289. Prévu dans le prolongement d'une des rues de la place, il est décalé vers l'aval pour des raisons techniques; ce qui entraîne de légers bouleversements dans le tracé de la bastide sur la rive droite.
     
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    Le plan orthogonal de bastide, à part la rue charretière ajoutée pour accéder au pont, est respecté sur la rive droite vierge de tout village avant l'implantation " ad novo" de Villeneuve sur Lot. Par contre la rive gauche où préexistait le village d'Albrespic, le tracé fut abandonné à une urbanisation plus lâche dans laquelle les maisons nobles et les couvents trouvèrent l'espace nécessaire à leur développement.
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    Raisons d'être des bastides en Haut Agenais
     
    Quand Alphonse de Poitiers, en compagnie de son épouse Jeanne de Toulouse, fait son voyage en Agenais au mois de juin 1251 il longe le Lot  aux limites Sud du Haut Agenais avant de redescendre vers Toulouse. A cette date le Haut Agenais n'a aucune ville, petite ou grande…. En 1270 à sa mort existent les bastides, villes alphonsines édifiées sur décision volontariste :
     
         1252      Monflanquin sur cession
         1259   Castillonnès sur paréage
         1264  Villeneuve sur Lot sur paréage
         1267        Villeréal sur paréage
     
    C'est d'abord un acte  de prise de pouvoir réel dans une zone éloignée du centre de décision de Toulouse, échappant à son autorité. Notons que pour atteindre son objectif, Alphonse de Poitiers n'hésite pas, par le biais de la charte des coutumes, à opérer une brèche dans le système féodal en reconnaissant l'existence juridique des Consuls représentatifs de la Bourgeoisie, cette classe sociale qui émerge au XIII° siècle. . (o2)
     
    Cette implantation est mal vécue par les seigneurs qui, dès 1253, s'inquiètent de la construction des villes au point que la tension entraîne la convocation d'une Assemblée, la première du genre où le Sénéchal prendra conseil de ses administrés. Autre réaction possible : la création de bastides ou de bourgs par les seigneurs à l'instar des Madaillan à Cancon.
     
    C'est ensuite assurer une source de revenus. En effet la nécessité, pour un prince fortement endetté par les croisades, d'obtenir de nouvelles ressources a agi comme un stimulant permanent à la création des Bastides et à l'accroissement des exigences financières qui pesaient sur elles.
     
    C'est enfin conforter l'implantation du catholicisme et mener jusqu'à son terme l'écrasement du Catharisme. Les chartes ne peuvent que s'inscrire dans la logique de l'Acte Royal de 1254 faisant obligation de choisir des Bayles non suspects d'hérésie. C'est l'assurance que le pouvoir civil collaborera avec l'Inquisition qui associe pleinement Capétiens et Église, d'autant plus fortement en Agenais qu'Alphonse de Poitiers est favorable aux Dominicains, maîtres d'œuvre en la matière.
                                                   
     
     
    L'objectif militaire n'est donc pas essentiel dans les bastides Alphonsines... Les préoccupations militaires ne prendront nettement le pas qu'une fois les bastides devenues anglaises après le traité d'Amiens (1279). C'est après cette passation des pouvoirs des Capétiens aux Plantagenets que les bastides seront dotées de remparts.
     
    ·                                             *

     

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    Ainsi " les bastides alphonsines"  mises en place dans le Haut Agenais durant les années 1252-1270, sont remarquables à plus d'un titre:
     
    En effet la création volontariste de ces bastides en plein milieu du XIII° siècle laisse son empreinte sept cents ans après, avec : d'une part le réseau urbain qui quadrille toujours la région et d'autre part le plan orthogonal initial largement respecté par le bâti actuel. Bastides qui sont une des caractéristiques du Haut Agenais.
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    De plus on ne peut oublier que, dans ce XIII° siècle qui n'a rien d'un siècle statique, l'émergence des bastides accompagne un essor démographique, se traduit par un changement de mentalité et provoque un passage de l'écosystème à l'agrosystème dans lequel nous évoluons aujourd'hui. Pour l'Occitanie c'est le passage sous l'autorité de la France du Nord, destin nouveau dont le poids n'a fait que se renforcer jusqu'à nos jours.
                           
    En matière d'histoire événementielle, enfin, cet ensemble étroitement imbriqué des bastides et baylies révèle un état de paix durable pendant le XIII° siècle, situation dont tirent profit à la fois les populations pour améliorer leur condition, l'église pour conforter sa structure, les Capétiens pour affirmer leur autorité face aux seigneurs en ouvrant une brèche à l'ascension bourgeoise.
                           
    Bastides intéressantes donc que ces bastides alphonsines en Haut Agenais, puisque bastides inscrites à la fois dans la durée et dans l'histoire de rupture.
               
    Odo Georges
    Cahiers du CEB n° 5

    2000

     
     
    bastides... étude des bastides
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                A à M
                N à V
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    Bibliographie
    (m) - Massip lucien "Cancon en Agenais" - 1891
    (h)    - HoareL.J. "Castillonnès, les origines de la Bastide" - CEB 1990
    (g)    - Gardel j. "Les châteaux du Moyen-Age dans la France du Sud-Ouest" -Paris 1992
    (mt) - Marboutin j.r. " Histoire de l'Agenais" t. I - Agen 1912
    (b)   - Burias j. "Atlas historique Français : Agenais" - CNRS 1979
    (ga)  - Garrouste m. " Penne d'Agenais" - Villeneuve sur Lot 1980
    (de)  - Delort r. "La vie au Moyen Age" - Le Seuil 1982
    (o1)  - Odo g. "Monflanquin, la bastide au XIII° siècle" - SLA 332 à 334 - 1993
    (du)  - Duby g. "Histoire de la France rurale" - t.1 Le Seuil 1975
    (o2)  - Odo g. "Monflanquin bastide-type du Haut Agenais" - Revue de l'Agenais 1995 n°4
    (bn)  - Benaben "Villeréal" - Revue de l'Agenais 1912
    (la)  - Lauret a. " Bastides" - Toulouse 1992
    (cm)- Cassany-Mazet a. "Annales de Villeneuve sur Lot" - Agen 1846
    (bt)  - Baumont st. "Histoire de Villeneuve sur Lot" - Villeneuve 1989
    (o3)  - Odo g. "Monflanquin, la bastide Alphonsine 1256-1279" - SLA 1994