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MONFLANQUIN
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bastide alphonsine,
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Place centrale et
ses cornières.
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- monflanquin
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le
Patrimoine
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ensemble églises,
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église de
Calviac,
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église de
Laurenque,
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églises disparues.
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Temple protestant.
- monflanquin
visite de la bastide
Monflanquin en flânant
Bastide en 1666
Plan Bastide en 1791.
Carrerot des Augustins,
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in.
Patrimoine rural
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Histoire et Généalogie
monflanquin.
la Charte de 1256,
Bastides Haut agenais,
Jurade au XVI°-XVII°,
1256-2006 : 750 ans.
monflanquin
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Musée bastides :
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Bastide :
définition.
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Visite de la bastide
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Mémoire CEB
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Météo
- m
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- "Souterrains
refuges"
- et
"Cluzeaux"
de
Monflanquin
- Il est fréquent dans la tradition orale en France, un peu partout,
d'affirmer l'existence de souterrains dont la longueur laisse d'ailleurs
perplexe...
- Comme Cancon, Castillonnès et Villeréal ses voisins, Monflanquin
n'échappe pas à la règle.
Souvent cette tradition a pris naissance à partir d'éléments, eux, bien
réels : des cavités, les cluzeaux ou cluseaux (1).
- A l'usage, il semblerait que l'expression "cluzeau"
s'applique mieux aux cavités artificielles aériennes, le terme de
"souterrain refuge" convenant alors davantage aux abris et
galeries artificielles aménagées sous le niveau du sol.
Partir de la tradition orale pour tenter de préciser la réalité
Monflanquinoise, tant dans la Bastide que dans ses environs, est une
affaire de longue haleine à laquelle chacun peut s'atteler. Les
"Souterrains refuges" en offrent l'occasion.
X X
X
-
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- Ces " Caches " sont mentionnées par MASSIP dès 1891
(2) autour de Cancon.
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- L'Agenais, écrit-il, eut à souffrir des dépradations des Normands
au IX° siècle. "A leur approche nos ancêtres éperdus s'enfuyaient
dans les lieux inaccessibles... se réduisaient à vivre dans les cavernes
ou dans les trous qu'ils faisaient sous terre au milieu des bois. De cette
triste époque sans doute datent beaucoup de ces salles souterraines,
appelées du nom significatif de 'Caches' que l'on rencontre souvent aux
alentours de Cancon".
- Les principales sont ou étaient aux Bardes, près de l'église, à
Baugas près de l'église également et à Aiguevive en avant de l'église;
non loin de l'église de Boudy; à Jeanmetge près de Cancon; à Saint Paul
le Vieux au-dessus de Cadot; à la Tuquette et à la Rebèle, à la Fumade,
au Pastre tout autour de Baugas; à Saint Pastour près de l'église Saint
Roch; au Pech Long, commune de Castelnau; à Vigoulette, non loin de
l'ancienne église de Mazérat; à Casseneuil au-dessous de Penneyrat; à
Balayre, commune de Boudy; à Castelnau près du bourg; près de l'église
de Ferrensac ... etc...
"Toutes ces caches, explique MASSIP, ont été creusées dans le
tuf à l'aide d'un instrument, en fer semble-t-il, pic ou piochon. Elles se
composent en général de plusieurs petites salles communiquant entre elles
par des couloirs étroits dont les montants à l'entrée et à la sortie,
portent la trace de gonds et de verrous qui y assujettissaient une fermeture
particulière".
- "Elles débouchent, au dehors, par un et quelquefois deux passages
qui partent tantôt d'une paroi, tantôt du milieu de la voûte de l'une
d'elles. Dans un coin de la plus grande, se trouve d'habitude une cheminée
dont la fumée montait par un tuyau très étroit. et se perdait prudemment
dans les broussailles de l'extérieur. D'autres fois, on ne voit nulle trace
de foyer, ce qui ferait supposer qu'on ne se réfugiait dans les caches que
la nuit, ou bien qu'on y apportait des aliments tout préparés, et enfin
qu'on y allumait du feu que très rarement. La plupart des voûtes,
taillées quelquefois avec soin, sont en arc de mître; d'autres sont
presque plates ou en cîntre surbaissé. Il y a souvent un puits ... ".
- "Quelques uns font remonter les caches à l'établissement du
christianisme en Gaule sans fournir d'explications à l'appui de leur dire.
D'autres les attribuent à l'homme des cavernes; mais nous croyons que le
plus grand nombre ne remontent pas au delà du IX° pour se mettre à l'abri
des Normands... .
- "Il est à remarquer que la plupart de ces grottes souterraines
sont creusées à quelques dizaines de mètres à peine de nos vieilles
églises, qu'il y a là une intention qu'on ne saisit pas bien mais qui,
naturellement, n'aurait pu se produire antérieurement à la fondation de
celles-ci".
-
-
- Autour de Castillonnès existent également des caches; BOUYSSY en
mentionne (3) dès 1875.
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- "Le XIV° siècle, écrit-il, fut une suite ininterrompue de
misère et de malheurs pour le pays. Les garnisons des villes et des
châteaux se faisaient la guerre entre elles, ravageaient les campagnes,
enlevaient les troupeaux, brûlaient les moissons et les villages. Les lois
étaient sans force, l'autorité méconnue; les villes, les châteaux, pris
et repris,voyaient tomber, sous le glaive, leurs citoyens et leurs soldats.
C'est peut-être de cette époque que datent les retraites souterraines, les
cachettes "Las caxos" qui abondent dans le pays
. Parmi les plus remarquables nous citerons les demeures souterraines qui
s'étendent sous l'église de Saint Martin, celles de Montauriol, sous le
coteau où se dresse le moulin à vent de Vinagrié, et celles du bois de
Montaud".
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- Pour ce qui est des environs de Villeréal, LASSERRE (4) reprend
plutôt la thèse de MASSIP:
A la fin du IX° siècle, l'Agenais fut ravagé par les incursions des
pirates Normands qui remontaient les fleuves et les rivières... les gens
éperdus s'enfuyaient dans les lieux inaccessibles ou dans les trous qu'ils
creusaient sous terre d'où le nom de "Casso". On en trouve à
Saint Martin de Ferrensac, à Mazière, à Bournel, à Tourliac, etc....
- "A Bournel, non loin du bourg, près du Roussel, un endroit
s'appelait "les Planquettes". Ces galeries souterraines
encore visibles vers la fin du XIX° siècle, avaient probablement servi
comme leurs voisines de Saint Martin, sous la terreur du IX siècle..."
"Le château de Mazières, qui s'élevait avec ses tours et son donjon
du XII siècle sur la rive droite du Dropt... disposait d'un souterrain où
l'on accèdait par un escalier en pierre... Au XIX° siècle on a bâti sur
l'emplacement du château, brûlé sous la Révolution, une demeure à
étages et des bâtiments d'exploitation que l'on y voit encore..."
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- X X
X
-
- dans la
- Bastide
- de
- Monflanquin
|
-
- La tradition orale est riche en ce qui concerne la bastide de
Monflanquin et ses souterrains.
- Dans un premier temps, il paraÎt donc judicieux de collationner
les récits qui circulent à ce propos puis d'essayer de revenir au plus
près de la "source émettrice" afin de mieux situer le
renseignement.
-
- Dans un second temps, il s'agit de vérifier sur le terrain, avec
tout l'esprit critique souhaitable à ce stade de la recherche. Travail
qui pourrait intéresser un groupe de recherche Monflanquinois,
espèrons-le.
Des idées dominantes sont, ici également, reprises : "un
souterrain vers l'église" .. "un souterrain vers les
remparts à l'Ouest". Mais, aussitôt, peuvent être repérés
des témoignages recueillis ça et là sur des faits ponctuels et un peu
moins vagues.
Premier témoignage, concernant
la rue Saint Pierre au départ de la Place des Arcades.
-
- A l'époque récente où ce coin de rue a été refait, par
l'équipement, un jalon a été enfoncé profondément dans la rue près
de la troisième marche de l'angle des Arcades. Puis quand on a passé le
vibrant, la résonnance en cet endroit était différentes (5) S'agit-il
d'une cavité naturelle, d'un silo, d'une galerie ? Encore est-il
important de savoir aussi que des réseaux d'assainissement furent souvent
confondus avec de mythiques souterrains dans de nombreuses villes de
France.
- Second témoignage, concernant
la rue Saint Nicolas partie haute (6)
-
- Vers 1950 des travaux ayant lieu dans le garage, le plus au Sud de
la série des trois, un trou s'est ouvert et il y avait une voûte
au-dessous. Les témoins directs ont parlé d'un souterrain. Personne n'a
évoqué la proximité de la maison dÎte "le château", et
pourtant c'est une hypothèse qui offrirait de larges possibilités : ne
serait-ce qu'une cave ou une cache. Encore faudrait-il confirmer
l'existence réelle de cette voûte.
-
- Troisième témoignage,
concernant la maison PASSELAYGUE, rue de l'Union , côté Ouest. (7)
-
Cavité Passelaygue avec, au sol, une
enveloppe blanche et une barre de 1m. |
|
Monsieur PASSELAYGUE, radiesthésiste à ses moments perdus,
parlait dans les années 1950, d'un souterrain partant de sa cave d'une
part vers les Canelles et d'autre part vers l'église.. Étant enfant il
s'y serait aventuré... Devenu adulte il aurait pris la décision d'y
faire déverser l'équivalent de deux à trois camions depierres
calcaires, soudées entre elles plus tard à la suite de fuites d'eau
persistantes.
Le fait est que dans la cave, face Nord, existe une cavité avec
deux renfoncements en soubassement, l'un vers l'Ouest, l'autre vers l'Est,
qui pourraient être l'amorce de galerie. Mais le tout est bloqué.
A ce stade de l'observation, il serait opportun d'avoir l'avis d'un
géologue sur la nature de ce blocage: naturel (et donc d'origine) ou bien
de pierres rapportées. Dans ce dernier cas des perspectives s'ouvriraient
à une recherche plus avancée.
En effet il faut savoir que les spécialistes (1) précisent que
"les maisons recouvrant les souterrains sont presque toujours des
maisons de grand style... Nous avons remarqué qu'elles sont souvent
datables du XV° / XVI° siècle... Existence fréquente d'un souterrain
antérieur à celle de la maison qui aurait été bâtie dessus".
A Calviac, en contre-bas du promontoire
où s,élève l'église, du côté Sud-Ouest. (8).
"Il y a une cinquantaine d'années, au moment des labours un
boeuf s'est légèrement enfoncé au bas de la maison actuelle. Les
enfants du voisignage sont descendus dans une cavité, mais l'agriculteur
concerné a rapidement comblé l'ensemble".
A Cailladelles c'est un groupe scolaire
qui s'aventure il y a une vingtaine d'années, dans un trou proche de
l'église, du côté Sud. ( 9) Depuis lors les labours ont effacé toutes
traces visibles.
A Roquefère derrière l'église, à
flanc d'abrupt, on peut remarquer une voûte ouvrant à l'imagination les
chemins d'une galerie condamnée .... En fait il s'agit (7 a) de l'arc de
renforcement pour l'église qui se trouve dessus.
La coïncidence de caches - souterrains - refuges autour de Cancon,
Castillonnès, Villeréal et Monflanquin, comme dans le Bergeracois avec
les lieux de culte chrétien pose un problème non résolu ( 4)
"S'agit-il du souci de juxtaposer à un souterrain, éventuel
lieu de culte non orthodoxe, un édifice chrétien ? Certaines
observations permettraient de le supposer. Ou bien alors ne s'agirait-il
pas d'un ensemble réunissant en un même lieu une église construite sur
une butte, avec pèlerinage parfois, les quelques maisons d'un hameau et
d'un souterrain géométrique de défense passive creusé sous le sommet
de la butte".
Après les églises, les "châteaux" auxquels la tradition
prête volontiers des souterrains.
Le château de Catuffe posséderait un
départ de souterrain. Il reste à en faire la vérification.
Le château de Paulhiac domine
l'environnement depuis son abrupt orienté vers l'Est. C'est sur un chemin
de chèvres qui serpente là entre les ronces que l'on peut voir un
renfoncement de la roche avec de chaque côté l'amorce de galeries.
Coupe d'une amorce de galerie en contre-bas
de Paulhiac |
|
Celle de droite semble s'arrêter rapidement alors qu'à gauche il est
possible d'enfoncer une perche de plus de deux mètres sans rencontrer
d'obstacle; dans cette direction la galerie sonne creux comme s'il y avait
une cavité plus profonde... Peut-être un simple trou de blaireau. Seul
un spéléologue pourrait répondre à la question.
Pour les auteurs sérieux (1), "le temps est venu enfin de
démystifier la légende tenace et extrêmement répandue, qui fait
communiquer deux châteaux, distants parfois de plusieurs kilomètres, par
des galeries souterraines... En effet les souterrains de fuite ou de
communication que nous avons exploré ne dépassent pas 50 mètres".
Au Sud-Ouest de Monflanquin le château des Areys appartenant à la
famille DELBOURG / BROCQ depuis le XVIII° jusqu'à il y a quelques
années, a un souterrain - refuge confirmé, donc exemplaire.
Il en existe un relevé précis, que la famille BROCQ possède et qu'il
serait intéressant de pouvoir publier. D'autant que ce repérage fait il
y a quelques années accompagne d'informations appréciables (10) :
"Les enfants de la famille lancés à la découverte des
ramifications de ces galeries ont trouvé vers la serre un trou et y sont
descendus par une échelle; les parents se sont opposés à ce qu'ils
creusent pour rejoindre les galeries"... "Par ailleurs un
jardinier a enfoncé un piquet au-dessous de la dernière fenêtre à
gauche du corps central; le trou a été aussitôt comblé"...
"Enfin une vieille employée affirmait avoir vu autrefois un départ
de galerie dans l'écurie près de l'escalier, or le sol sous le porche
sonne creux..."
Venons-en à ce qui existe, lampe d'une main et de quoi écrire dans
l'autre; avec dans les poches une boussole et un mètre.
Areys - Coupe du cluseau et photo de son
entrée. |
|
|
La cave du château, sous le corps du bâtiment Sud, donne accès à
une galerie orientée NW/SE qui se subdivise ensuite sur sa gauche
et sa droite.
Le relevé mètré est donné en annexe pour
faciliter une recherche plus élaborée, plus technique. Cependant il y a
lieu de noter quelques constantes :
- la hauteur de ces couloirs entre 1,20 et 1,50,
- leur largeur entre 0,50 et 0,75
- l'existence de salles circulaires de 1m de rayon environ avec une
hauteur entre 1,50 et 1,75.
Le tout donc permettant le déplacement debout ou à peine penché.
Autres faits notables : des traces de gonds qui prouvent la fermeture
de ces salles, un trou d'aération...
"Autant de caractères d'habitabilité - sans doute limitée dans la
durée - et élaborée pour se cacher, défendre; les aménagements
semblent en témoigner: coudes brusques, barrages, feuillures de
porte".
"La question se pose de savoir si l'on est en présence d'un
souterrain ancien sur lequel le château a été bâti témoignant de la
persistance et de l'évolution logique d'un site fortifié ou d'un
souterrain contemporain du château".
Sur la D.272 menant de Monflanquin au Laussou au lieu dit Rougeal
avant d'arriver à Boinet, à partir d'un témoignage qui prouvait que ce
lieu était connu par quelques Monflanquinois, une visite a été
possible.
Plan d'ensemble (B/A) et
au-dessous : Plan de
B
Plan de A |
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Sur une colline allongée dans le sens Nord/Sud et boisée, 2 galeries
distantes d'une vingtaine de mètres l'une de l'autre. S'il y eut
autrefois un couloir entre les 2 refuges, rien d'apparent ne permet de
l'affirmer dans l'état actuel de l'étude.
Le refuge, indiqué par A sur le plan,débute par une porte orientée vers
l'E/NE et dont le tinteau est droit. Après 3 marches vers le bas, un
coude sur la gauche mène à 7 nouvelles marches. Les hauteurs entre Im5O
et Im70, les largeurs autour de 0,75 rappellent ce que l'on rencontre aux
Areys comme dimensions.
Rougeal : Entrée du cluseau A |
Rougeal : Schéma du cluseau A |
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|
Nouveau coude sur la gauche avec, dans cette nouvelle partie du
souterrain 2 rainures qui laissent supposer l'existence de deux
portes successives. Par ailleurs la paroi, en cet endroit, est
piquetée alors que dans la partie précédente la roche était raclée;
méthodes différente .... pourquoi ?
Après les portes, le souterrain mène à ce qui pouvait être un refuge
rectangulaire avec une cheminée centrale, aujourd'hui élargie par des
effondrements. Sur les deux côtés de ce rectangle, des
éboulis... qu'il serait intéressant de dégager pour en
savoir plus.
Rougeal : Entrée du cluseau B |
Rougeal : Schéma du cluseau B |
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|
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- Le refuge, indiqué B sur le plan, est à une vingtaine de mètres
vers le Sud. Il débute par une porte cintrée,
orientée vers le N / N.-W.
- Le couloir mène directement à une salle de forme
rectangulaire de 3 mètres sur I m 50 et de I m 60 de hauteur. Mais
avant que d'arriver à cette salle une galerie s'enfonce sur la droite par
cinq marches qui ne devaient être accessibles
qu'une fois franchie la porte dont il subsiste les rainures.
- Cette galerie s'incurve sur la gauche et trois
nouvelles marches mènent encore plus en profondeur et vers un
ultimes coude vers la droite.
-
- La galerie débouche sur un palier d'où
partent de part et d'autre deux couloirs: celui de gauche est
bloqué presque immédiatement par des éboulis, celui de
droite où l'on peut distinguer des rainures de porte est également
comblé de terre, ce qui tronque cette porte en ne laissant subsister que
la partie haute; des éboulis à deux mètres de là obturent l'ensemble.
L'hypothèse d'une galerie plus profonde ou d'une salle peut être
avancée et mériterait l'intervention de spéléologues pour en vérifier
le bien-fondé.
X
X
X
Prise de contact avec une tradition Monflanquinoise, mise en
perspective menant de cette tradition orale aux réalités. C'est une
approche qui devrait permettre d'élargir progressivement notre champ de
connaissances.
C'est celle qui est tentée ici avec l'espoir que d'autres s'y attelleront
en leur souhaitant le plaisir d'un travail de première main, si je puis
dire.
Georges ODO
- SLA - 1992 -
n° 325
- B I B L I 0 G R A P H I E
( I ) AVRILLEAU Serge "Cluzeaux et
souterrains du Périgord" 1975
( 2 ) MASSIP Lucien "Cancon en Agenais"
1891
( 3 ) BOUYSSY Oscar "Notice historique sur la
ville de Castillonnès" 1875
( 4 ) LASSERRE Hubert "Villeréal et sa
contrée" 1984.
-
- ( 5 ) GALIBERT René "Grottes aménagées
au Nord d'Agen" 1962 Revue Agenais
SFES
la Société Française d'Étude des Souterrains mentionne le
présent article
- T E M Q I G N A G E S
5 / 7 Monsieur ZAMBONINI, Monflanquin.
6 Monsieur GIMBERT, Monflanquin.
7 a Monsieur Bertrand LOLOUM, Roquefère.
8 Monsieur PERSY, Calviac.
9 Monsieur Claude PONS, Monflanquin.
I0 Madame BROCQ, Villeneuve Sur Lot.
11 Mademoiselle Florence GUE, Toulouse.
AREYS : A
N N E X E |
|
(I) Galerie d'accès :
L
4m l
1m Ht
Im50
(2) Carrefour, léger arrondi.
(3) Premier couloir à droite de la galerie d'accès :
L
Im l
0m75 Ht
Im20
(4) Couloir droite/droite:
L 0m75 l
0m60 Ht
Im20
(5) Pièce circulaire tengeante aux couloirs 4 et 6:
Rayon
Im
Ht Im60
(6) Couloir droite/droite prolongé:
L
2m l
Im50 Ht
Im avec léger arrondi final
(7) Couloir à 50 cm du sol:
L Im50
l
0m50 Ht
0,50
(8) Pièce circulaire avec colonne centrale laissée
par la taille:
Rayon Im20
Ht Im50
(9) Second couloir à gauche de la galerie d'accès:
- L
Im l
0m75
Ht Im30
(10) Carrefour, léger arrondi.
(II) Couloir gauche/gauche:
L
Im50 l
0m75
Ht Im60
(I2) Salle circulaire:
- Rayon Im50
Ht Im75.
- Trou vers la
surface, semble t-il, et traces d'un verrouillage possible à
l'entrée.
(I3) Couloir gauche/droite:
L
3m50 l
0m75 Ht
Im70
(I4) Couloir gauche/droite/gauche:
L Im50 , se termine
par des éboulis
|
|